Réforme sur l’assurance maladie : de quoi ça parle ?

La réforme de l’assurance maladie ou sécurité sociale a pris forme en 2004. Cette dernière prévoit une réduction de la part de remboursement par la sécurité sociale, mais promet d’apporter une meilleure prise en charge, aux malades. Quelques points à comprendre sur cette réforme.

Les objectifs de cette réforme

La réforme sur l’assurance maladie a 3 objectifs principaux. Le premier étant, l’amélioration de la coordination des soins pour les malades. Pour ce faire, l’État oblige chaque individu et tous les patients recensés sur le territoire français, de disposer de son propre médecin traitant. Ce dernier doit faire partie de l’ordre des médecins et déclaré en toute conformité. Le but étant d’établir un dossier médical propre à chaque individu et qui est constable par tous les médecins que la personne consulte et où qu’il soit sur le territoire français. Ensuite, elle prévoit impliquer et rendre les patients responsables quant à la consommation des services et des produits de santé. Dans ce second point, on prend en compte le forfait 1 euro. On doit aussi prendre en compte, dans cette partie, la rémunération des médecins pour les personnes et les patients qui n’ont pas cherchés à avoir de médecin traitant. Il s’agira aussi de la prise en considération de la carte vitale ainsi que du système de contrôle des arrêts maladie qui sont plus sévères. Et enfin, cette réforme vise également, la bonne utilisation des médicaments chez les patients. Dans ce troisième objectif, le but étant de favoriser l’utilisation des médicaments génériques qui sont moins chers tout en ayant l’efficacité des originaux.

Les points à savoir sur le médecin traitant

L’un des points les plus soulevés dans cette réforme est le rôle du médecin traitant. Cependant, avant d’aller plus loin, il est nécessaire de définir ce qu’est un médecin traitant. Le médecin traitant c’est le médecin qui vous prend en charge quand vous êtes malades. Pour les maladies occasionnelles, on peut choisir un médecin généraliste. Pour les maladies plus spécifiques, il est possible de déclarer un médecin spécialiste. Ce médecin traitant doit être déclaré au CPAM une fois que vous l’aurez choisi. Il faudra aussi aviser le médecin en question, par écrit, concernant votre choix. Dans le cas où vous n’avez pas de médecin traitant, la sécu défalquera sur votre remboursement, environ 10% du montant total qui devrait vous être dû. Par ailleurs, si vous choisissez d’aller chez un spécialiste qui n’est pas votre médecin traitant, l’État oblige que vous ayez une prescription venant de ce dernier avant de s’y rendre. Ce système est avantageux pour le patient étant donné que ce dernier aura un dossier informatisé dès qu’il aura l’âge de 16 ans. On y retrouvera l’historique de ses consultations pour une meilleure prise en charge. Ce type de système permet également de faire un meilleur partage d’informations étant donné que le dossier peut être demandé par un autre médecin, spécialiste, qui prend en charge le patient, mais seulement, avec l’accord de ce dernier. Et enfin, concernant les arrêts maladies, même si le médecin traitant est au courant et donne son accord, un contrôle sera effectué par l’inspection générale des affaires sociales. Cela, afin de pallier les déficits engendrés par l’augmentation des arrêts maladies qui ont été constatés avant la mise en application de cette réforme.

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